Les ceintures
Les pré-requis
pour les passages de ceintures
La Fédération de karaté Kyokushin Nakamura possède un système de ceintures propre, similaire aux autres fédérations de karaté Kyokushin. Les pré-requis varient en fonction des fédérations, mais selon le schéma adopté au Japon.
Grâce à la pratique des Katas, le karatéka va améliorer ses techniques de combat. Exécutés correctement, les Katas constituent un excellent exercice de conditionnement physique et mental. Plusieurs éléments sont sollicités tel que l’équilibre, la coordination, la respiration, la concentration et les déplacements.
Le Kata incarne l’idée de <Renma’ ou « polissage>. Avec une pratique régulière, les mouvements du Kata deviennent de plus en plus précis et efficaces. Un niveau d’apprentissage supérieur peut être atteint lorsque le Kata est tellement enraciné dans le subconscient qu’aucune attention consciente n’est nécessaire, ce que les maîtres de Zen appellent Mushin (esprit vide).
Sosai estimait qu’il valait mieux maîtriser un seul Kata que d’en apprendre plusieurs de manière superficielle.
La pratique du Kata traditionnel est également un moyen pour le karatéka de respecter l’origine et l’histoire du karaté Kyokushin et des arts martiaux.
Les katas requis
par niveau de ceinture
Blanche à Orange
Taikyoku sono ichi
Taikyoku sono ichi ura
Taikyoku sono ni
Taikyoku sono ni ura
Sokugi sono ichi
Orange à Bleu
Taikyoku sono san
Taikyoku sono san ura
Pinan sono ichi
Pinan sono ichi ura
Sokugi sono ni
Bleu à jaune
Ichigai kata
Pinan sono ni
Pinan sono ni ura
Sokugi sono san
——
Jaune à Verte
Pinan sono san
Pinan sono san ura
Pinan sono yon
Pinan sono yon ura
Sanchin kata
Bo no kata kihon sono ichi
Verte à Marron
Hiji kata
Pinan sono go
Pinan sono go ura
Happo-no kuzushi (les 8 premiers comptes)
Tonfa no kata
Tekki sono ichi
Marron à Shodan
Gekisai Dai
Gekisai Sho
Scion Bo
Bassai Dai
Happo-no kuzushi (les 16 premiers comptes)
——
Shodan à Nidan
Tsuki No Kata
Yantsu
Tensho
Saiha (Saifa)
Tekki sono ni
Happo-no kuzushi (les 32 comptes)
Nidan à Sandan
Seienchin
Seipai
Kanku
Ushiro Bo
Tekki sono san
——
Sandan à Yondan
Taizen kata
Sokei
Garyu
Sushiho
——
——
Le nom et la signification
des katas Kyokushin
Taikyoku (1, 2, 3), créés par Gishin Funakoshi.
L’Ultime action.
Sokugi (1, 2, 3), créés par Mas Oyama en 1980.
Kata de coups de pieds.
Ichigai kata
Signifie l’union de l’esprit et de la volonté (ou une seule volonté).
Hiji kata
Kata d’attaques surtout avec les coudes.
Pinan/Heian (5), créés par Anko Itosu en 1905 (entraîneur de Gishin Funakoshi)
Formes de paix et de calme (longue paix).
Sanchin no kata, amené par Kanryo Higaonna de la Chine à Okinawa.
Trois batailles.
Gekisai sho, créé par Chojun Miyagi en 1940
Conquérir et occuper avec discrétion.
Gekisai dai, créé par Chojun Miyagi en 1940
Conquérir et occuper avec force.
Yantsu, créé par Mas Oyama
Maintenir la pureté.
Tsuki no kata
Kata de coups de poings.
Seipai
Les dix-huit mains (6 x 3), 3 = bon, mauvais et paix.
Tensho, créé par Chojun Miyagi comme un complément à Sanchin.
Paumes des mains retournées.
Saiha (saifa), créé par Chojun Miyagi
Destruction maximale.
Seienchin
Le calme à travers la tempête.
Garyu
Dragon allongé.
Créé par Mas Oyama (Garyu était le pseudonyme de Mas Oyama au début de sa vie de karaté)
Développer un esprit d’humilité comme un dragon couché qui a la force, mais qui choisi de ne pas la libérer.
Kanku
Regarder le ciel.
À l’origine, Kushanku, Okinawa en 1756
Kata choisi par Gishin Funakoshi lors de sa première démonstration de karaté au Japon en 1922. Kanku est le kata suprême du Kyokushin.
Sushiho
Cinquante-quatre étapes.
L’évolution des grades
au fil du temps
Dans les temps anciens, il n’y avait qu’une seule couleur de ceinture, la ceinture blanche. Au fil du temps, avec le travail, les efforts et l’entraînement de l’adepte, la ceinture devenait de plus en plus foncée. Il était interdit de la laver, par respect pour le travail effectué par l’élève. De cette manière, il était possible de distinguer les élèves les plus avancés. À un certain stade atteint, l’élève passait un examen, qui équivaut aujourd’hui, à celui de l’examen de passage pour l’obtention du grade de ceinture noire.
Une fois ce passage réussi, le maître permettait à l’élève de laver sa ceinture, qui redevenait, ainsi, blanche comme à l’origine. Un retour aux sources symbolique, pour l’élève. Il retrouvait en quelque sorte, une nouvelle pureté, un nouveau potentiel pour apprendre d’autres principes de karaté.
Ce système de ceinture blanche souillée puis lavée, fut abandonné plus tard, pour se voir remplacé par les grades. Établis et instaurés ainsi, ils venaient récompenser et motiver chaque individu à travailler de plus en plus fort.
À chaque niveau fût attribuée une couleur de ceinture bien distincte. La couleur représente un niveau atteint. À chaque niveau, plusieurs pré-requis sont demandés.